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Les publicités mensongères : jusqu’où ça va nous mener?!


Emportées par leur envie d’augmenter leur notoriété, d’améliorer leurs ventes ou encore le trafic dans leurs boutiques et enseignes, et surtout soucieuses par leurs gains à très court terme, certaines entreprises optent pour une sorte d’exagération, au  sens péjoratif du terme, ce qu’on appelle les publicités mensongères ou trompeuses…  

La publicité mensongère ou publicité trompeuse se définit, comme étant « toute publicité concernant les offres de services, les biens faits aux consommateurs, mais étant soit susceptibles d'induire en erreur le consommateur (indication fausses, présentations fausses...), soit contraires à la vérité » (le Code de consommation français). En d’autres termes, il s’agit de tout ce qu’une entreprise « invente » pour induire le consommateur en erreur.

Les plaintes se multiplient, certaines entreprises ne se lassent de prendre le consommateur pour un crédule : Notons par exemple les appels gratuits qui s’avèrent (après un petit calcul) plus chers que d’habitude, les crédits accordés pas les banques à des taux inimaginables mais qui ne sont en réalité applicables que dans des conditions bien particulières et pratiquement irréalisables, les promotions qui semblent être des opportunités et des occasions à ne pas rater mais en se rendant au point de vente le consommateur découvre qu’elles n’existent même pas ou encore qu’il ne s’agit pas vraiment du produit en question, les séjours irréels offerts… Des situations exaspérantes que vit le consommateur chaque jour, il suffit de jeter un coup d’œil sur les forums tunisiens pour réaliser le degré de déception des gens et l’augmentation exponentielle du nombre d’arnaques…  

Par ailleurs, il faudrait bien noter qu’une publicité est considérée mensongère non seulement en présentant une fausse indication mais aussi en « cachant » ou en évitant d’évoquer une condition ou un point qui pourrait être d’une pertinence remarquable pour le consommateur.

A quoi ont donc servi ces publicités? Quelles étaient les conséquences de tels actes? Un consommateur méfiant, peu confiant, une perception négative du marketing en tant que concept et une mauvaise appréhension du « marketeur ».Pourquoi en arriver là? Avec un peu de recul, l’entreprise réaliserait qu’un tel moyen est funeste non seulement pour son image mais surtout pour sa pérennité. Bien qu’elle puisse réaliser des gains à court terme, une anticipation des réactions futures du consommateur s’impose…



Publié par Amira TRABELSI le samedi 15 mars 2008 [marketeuZ.com]