Beaucoup d’entre vous se sont certainement posés et reposés cette question… Il est clair que les vendeurs en Tunisie sont bien loin d’avoir les capacités d’écoute,  de communication, de persuasion et d’assimilation des besoins des clients. Ils sont là, bien installés dans les boutiques, indifférents, impatients et parfois insolents… Quelles sont les raisons derrière ce comportement ?

Il suffit de se rendre à une boutique pour déduire que les vendeurs en Tunisie ne sont pas des connaisseurs des techniques de vente ni même des bonnes manières ! En général, ils se contentent d’ « étouffer » le client, de présenter leurs produits d’une manière monotone et  bien loin d’intéresser le client… D’autres font tout pour déstabiliser le visiteur de la boutique et le faire éloigner de ses besoins initiaux tout en se croyant être bien compétents en le faisant alors qu’on commence à croire qu’il s’agit de l’un des métiers les moins éthiques en Tunisie…

Certaines marques veillent à assurer une bonne formation pour leurs vendeurs et exigent un certain niveau de connaissances en marketing... Néanmoins, ces derniers se comportent de la même manière avec toute sorte de clients sauf qu’on oublie qu’ils sont loin d’être identiques ! Bien au contraire, les clients diffèrent selon le degré de précision avec lequel ils définissent leurs besoins, selon l’expérience antérieure avec les produits vendus dans la boutique en question, selon l’état d’âme de la personne, son humeur ou même son caractère… Ceci dit, un vendeur devrait savoir « décortiquer » les attentes des clients, se doter de beaucoup d’empathie et d’écoute et surtout savoir répondre aux questions suivantes : « Quels sont les différents types de clients, quelle devrait être ma réaction avec chaque client et quels sont les produits qui lui conviendraient ? »

Le vendeur tunisien ne ressemble, et en aucun cas, à ce vendeur « idéal » ! Le problème pourrait provenir du fait que les personnes diplômées en marketing ou celles qui maîtrisent parfaitement les techniques de vente et de négociations commerciales considèrent ce métier comme étant assez « dévalorisant » et préfèrent occuper d’autres postes de responsabilité… Du coup, les vendeurs tunisiens, en général, ne répondent pas aux exigences de ce métier et leur objectif est limité à « vendre n’importe quoi à n’importe qui peu importe les moyens… ». C’est ainsi qu’on commence à oublier qu’un bon déroulement du processus de vente nécessite certaines compétences voire certains dons qui ne sont pas donnés à tout le monde…

Par ailleurs, les entreprises ne sont pas conscientes du rôle majeur que pourrait jouer la force de vente qui est non seulement le « dernier maillon » du processus de vente mais surtout un ultime moyen de communication personnalisé et le maillon le plus déterminant des futures perceptions et attitudes des clients…

C’est ainsi que la force de vente devrait se situer au centre des préoccupations des entreprises qui sont supposées y consacrer le budget et l’effort nécessaires et sensibiliser davantage les vendeurs à donner le meilleur d’eux même et véhiculer le message que l’entreprise souhaite faire parvenir à ses clients.

je trouve que le sourire ,le bon accueil et les bonnes manières ne s'obtiennent pas avec le diplôme mais plutôt par la personnalité et surtout la motivation de travailler avec les gens de leurs vendre des produits de les satisfaire de sortes qu'ils reviennent à nouveau au futur en acheter encore ou recommander la boutique aux proches,or nos vendeurs ne cherchent qu'a vendre ce qu'ils ont SANS plus car en majorité ils savent que leurs produits sont médiocre dans pas mal de cas (chaussures qui se déchirent,chemises qui se décolore,...) donc se casser la tête pour attirer le client de nouveau ne servira à rien vu que logiquement il ne reviendra pas déjà aprés avoir essayé le produit,
Aussi certains vendeurs s'en foutent puisque ce n'est pas leurs commerce et qu'il n'y a pas de commission touché dans les ventes en général.
Ce que j'ai remarqué aussi les vendeurs essayent de jouer la ruse "bech y3addiwha" sur le client vu que en Tunisie on n'a pas la possibilité de retourner les produits quand on n'est pas satisfait au bout de quelques jours.
En Tunisie le client n'est pas roi ,c'est connu.En tous ça j'espère que nos lois vont dans le sens de mieux protéger le client final.

le fond du problème est hélas encore plus simple:
Politesse et éducation de ces vendeuses et vendeurs!!

Où sont les sytématiques:

BONJOUR
MERCI
STP

ASLAMA
I AYCHEK
& Cie


Aux abonnés absents!
Où sont les parents éducateurs????

Merci pour ce sujet intéressant.
Je parage le constat et je pense que toutes les explications évoquées ici sont bonnes. j'aimerais en suggérer une autre : elle tient du respect mutuel et du regard que les tunisiens portent les uns sur les autres. Si je ne respecte pas l'autre je ne peux pas jouer au serviteur meme si j’y suis formé. Un exemple frappant est celui des hôtesses de l'air tunisiennes, qui parfois, par leur arrogance, "font du Ciel le pire endroit de la terre".
Bref, à l'éducation familiale et a l'éducation universitaire, il ya un apprentissage collectif de vie en société.

Peut être que tout simplement ils ne sont pas bien payés, ont des conditions de travail atroce s(patrons qui hurlent et dévalorisent à la moindre occasion) et des horaires débiles (soit 1/2h soit 4heures de pause déjeuner) et toutes les raisons données par Barberousse.
De plus le métier de la vente nécessite quand même une certaine formation qu'aucun patron de commerce de détail n'a les moyens de payer!!!!

El Greco a raison aussi quant à la politesse : mais je suis bien placée pour le savoir , au bout du 50eme client qui entre et qui fait semblant de pas vous voir ni même d'entend'e votre bonjour, la politesse, on l'oublie très vite: OK, ca fait partie du boulot mais passez une journée dans un de ces magasins et donnez nous des nouvelles de votre moral!!!!!!!

La rémunération et les condition de travail font aussi partie de l'intérêt que porte le propriétaire du commerce au bon déroulement de la vente, c'est lui qui devrait motiver les vendeurs et pourquoi pas les former!
Parfois la formation ne nécessite pas un coût élevé, il suffit d'acquérir une certaine expérience pour apprendre le métier et maîtriser ses exigences. A force d'exercer le métier, le vendeur apprendrait à distinguer le client furieux du vieux habitué... et adopter le comportement d'approche qu'il faut. Ceci ne s'apprend pas dans les livres, c'est plutôt un apprentissage d'ordre pratique.
Quant à la politesse et les bonnes manières, ces qualités sont demandées dans n'importe quel métier et surtout les vendeurs car après tout, même un énorme budget alloué à la communication ne servirait à rien si la vente ne se déroulerait pas comme il faut. Le vendeur demeure la personne qui représente l'entreprise aux yeux des clients et c'est ce qui fait de lui un acteur d'une extrême importance. Sauf qu'en réalité, on accorde très peu d'importance à la force de vente et ce n'est pas uniquement de la responsabilité des vendeurs mais aussi des entreprises qui semblent négliger ce volet.

Comment se fait-il que ton post est affiché avec la date du 31/12/1969 sur tnblogs ?
Zaama c'est skynet qui a commencé son attaque ou bien est-ce hous qui est encore bourré ?

Vraiment je ne sais pas! En plus le poste garde le même emplacement depuis deux jours :-)

T'aurais pas une autre question stp parce que certains ont déjà répondu ce que je voulais dire et que ça fait deux jours au moins que t'es bloqué dans l'espace temps ! Au fait, ça fait quel effet ?
Involontairement, tu as trouvé une super méthode marketing :-)

Je ne m'en suis rendue compte que lorsqu'on m'a dit que mon poste est publié sur tn-blogs.com à la date du 31 Décembre 1969 alors je suis allée vérifier et je le trouve toujours au même emplacement que celui il y a deux jours :-) Donc ça ne me fait aucun effet je vais juste envoyer un email à Houssein pour l'informer.

SBAM = Sourire, bonjour, au revoir et merci... :-)

merci pour le site